1-
Quelques
considérations initiales
Je pense que le développement d’Organismes Transgéniques
(OT) est fortement corrélé, si on n’ajoute pas de nouveaux élèments, à la
possibilité de breveter le résultat de la manipulation génétique, si le brevet
ne se fait pas, ce qui est une probalité, il n’y aura pas de OT et aujourd’hui
il n’y aurait pas lieu de parler de cet argument. Mais nous sommes aussi
conscients du fait que, en terme général, le brevet pourrait constituer un
encouragement à la recherche scientifique, c’est ainsi qu’arrivent les
innovations brevetables dans le but d’améliorer le bien-etre de la société.
Ce qui, aujourd’hui laisse encore plus perplexe
est l’utilisation d’un brevet dans le domaine agricole, surtout dans le cas où
ça concerne des plantes ou des animaux d’importance fondamentale pour
l’alimentation humaine. Dans ce cas, nous ne parlons pas d’une fonction
physiologique grace à laquelle chacun de nous pourrait en faire le moins
possible, nous parlons de l’alimentation, une action que chacun de nous doit
accomplir au moins trois fois par jour.
Ce sont ces considérations qui différencient
essentiellement les brevet sur le matériel technologique ou sur les modes
d’habillement, de ceux sur les plantes ou les animaux à fonction alimentaires,
il est également possible de discuter sur la souverainenté alimentaire d’un
pays. En particulier quelques questions sont nécessaires avant d’adopter des
plantes ou des animaux transgéniques brevetés en agriculture :
-
constituent-ils quelque
chose pour l’amélioration de la condition humaine ou est-ce seulement pour
augmenter des proffits privés ?
-
répondent-ils aux
demandes des consommateurs en terme de qualité, de sécurite alimentaire et de
traçabilité ?
-
constituent-ils des
avantages ou des désavantages pour l’agriculture de notre pays ?
-
augmentent-ils ou
diminuent-ils la dèpenses économiques des agriculteurs ?
-
comment pourra etre
exploitater le brevet par rapport à l’agriculteur ?
-
est-ce qu’il existe des
limite à cette exploitation économique ou alors tout est accordé à celui qui en
détient la propriété ?
Pour répondre à ces questions sur la brevetabilité de la
production alimentaire, il est nécessaire qu’il y ait un controle social de la
recherche scientifique, surtout dans les phases qui vont de la découverte de
l’innovation technologique à son application pour le marché. En particulier, le
problème de 1ère importance concerne la modification des
caractéristiques de la nourriture. Qui décide de la valeur de la qualité de
l’aliment ? Le détenteur du brevet pourrait modifier à son gré les
caractéristiques intrinsèques du produit ? Comment pourraient etre
modifier les caractéristiques nutritionnelles ? Le dètenteur du brevet
pourra-t-il moifier à son gré le lein existant entre la qualité du produit et
son lieu de production ? Et d’un point de vue éthique serons nous tous
consentants ou y aura-t-il des limitations ?
Quoique cela tienne au développement de la recherche
scientifique, le brevet constutue surement un encouragement à la recherche
privée, d’un autre coté, la nécessité de devoir assurer la caractéristique de
nouveauté que le produit devra avoir dèterminera une baisse du flux d’èchanges
d’informations entre les chercheurs qui seront entre eux en concurrence pour
obtenir le brevet. En effet, la qualité de la nouveauté est fondamentale pour
pouvoir obtenir le brevet. Il est important que quiconque, peu de jour avant le
depot de la damande, publie une simple notice relative au produit ou procédé
produit pour se voir refuser ou non le brevet. Par conséquent, le chercheur qui
vise à obtenir le brevet de son invention se guardera bien de rendre publique
et ses lignes de recherche et les modalités au moyen desquelles il essaye de
rèsoudre des problèmes déterminants. A ce propos on verra moins quels échanges
d’informations entre les chercheurs a contribué au progrès de la recherche
scientifique pour le bien de notre société.
Pour la recherche publique le problème est amplifié par
le fait que la possibilité de breveter l’invention, comme établi par la
dernière loi, provoquera un déplacement des intérets des chercheurs vers un
type de recherche caractérisée par une perspéctive d’application pour le
marché. A ce point, d’autres questions arrivent spontanèment : qui fera la
recherche sur l’impact (environnemental, économique, social...) de la
technologie ? Qui fera la recherche dans les secteurs scientifiques qui ne
sont pas à meme de déterminer une application de l’invention sur le
marché ? ces secteurs de la recherche seront considérés moins important
simplement parce qu’ils ne donneront ps naissance à un résultat de type
économique ?
2-
Brevet et agriculture
nationnale
Dans cette partie, nous ne voulons pas confronter
la problématique, encore à clarifier, relative à l’autirisation ou à
l’utilisation du brevet pour affirmer un droit privé de propriété sur des
plantes ou des animaux, mais nous voulons exclisivement mettre en évidence les
effets que l’application de la tutelle « brevet » pourrait avoir sur
le secteur agricole national. Une telle nécessité nait de la conscience que
pour notre pays, il est stratégique de favoriser les opportunités de revenus
pour l’entrepreneur agricole, afin de renforcer les « reflexions »
pour le maintien de cette activité sur le territoire rural, un territoire qui
est trop souvent négligé dans les choix politiques et économiques et qui est
souvent abandonné à lui-meme. Comme s’est connu, en fait, l’activité agricole
produit de nombreuses choses qui sont d’importance fondamentale pour le
développement soutenu du territoire ( limite les problèmes hydrologiques,
défend et maintient le territoire, conserve le paysage, la faune et la flore,
la biodiversité, crée des espaces à usage récréatif, conserve des aspect
culturels et traditionnels, abaisse des effets environementaux négatifs
produits par d’autres activités de production ou de consomation..).
Favoriser le maintien de l’agriculture sur le
territoire rural signifie veiller sur quels choix nous pouvons faire pour
éviter une réduction des revenus de l’agriculteur qui pourrait donner lieu à un
déplacement de la campagne vers la ville. Dans un 1er temps, l’exode
rural concerne sutout les personnes qui cherchent des possibilités de revenus
dans les endroits ou s’est possible de les obtenir, dans un 2nd
temps, l’exode pourrait concerner des familles entières ce qui aurait pour
conséquence l’abandon complet du territoire rural.
Remarquons que l’idée de la brevetabilité des
gènes des plantes et des animaux, mais aussi des roduits obtenus à partir de
leur utilisation, pour une opinion publique essentiellement contre, est sortie
renforcée par les dernières déclaration dur le génome humain de quelques
représentants des gouvernements des pays qui détiennent d’importantes
décuvertes dans ce secteur. En particulier, lur déclarations ont surtout
concerné les gènes humains, ces gènes
doivent etre considérés comme patrimoine de l’humanité et donc, éthiquement il
est inacceptable toute forme de brevet ou d’exploitation économique.
Aucune allusion n’est faite pour le mérite des gènes des plantes ou des
animaux, ce qui renforce les supositions sur leur bervetabilité et leut
exploitation économique. Donc, dans le
futur, l’opportunité de pouvoir breveter plantes et animaux transgéniques
signifiera pouvoir exercer sur eux un droit de propriété de la part de celui
qui détient le brevet.
Que signifie « brevet » pour le secteur
agricole italien, et en particulier quel effet il pourrait avoir sur lr revenu
de l’agriculteur ?
Dans un 1er temps, le brevet sur les
plantes (herbacées ou arboracée) contribuira à augmenter la dépendance
économique du secteur agricole à l’égard du secteur industriel, car l’agriculteur
serait contraint d’acquérir tous les ans la semence qu’il veut cultiver.
Quelqu’un pourrait remarquer qu’en fait, c’est déjà le cas pour la grande
partie des productions agricoles, meme si elles ne sont pas brevetées. Dans le
cas des OT, le brevet signifie quelque chose de plus car l’agriculteur, au-delà
de l’acquisition des semences pourrait etre obligé d’acquérir aussi la mtière 1ère
dans le but de faire produire ses semences ( c’est le cas des plantes de soja
et de mais résistantes à un désherbage spécifique). Dans le futur, le problème
pourrait etre amplifié par le fait que les firmes qui propagent ces nouveaux
organismes, pour se protéger de l’utilisation illicite des semences brevetées,
pourraient insérer des gènes qui permettraient la germination de la semence
seulement sans le cas d’une présence simultanée d’une substance particulière
qui serait vendue avec la semence. Si il est vrai, comme nous l’espérons, que
ces nouveaux organismes n’auront aucuns effets sur la santé et sut l’environnement,
il faudra considérer que leur complète acceptation (présence d’une seule
filière de distribution, absence d’étiquetage des produits OGM...) provoquera
un fort avantage compétitifs aux firmes qui les produisent, avec la création
d’un marchédans des conditions de monopole ou de quasi monopole de l’offre. En
fait cela est déjà arrivé dans les pays où on constate une acceptation
inconditionnelle de ces nouveaux aliments, la prèsence d’une filière unique de
distribution associée à une baisse des prix du marché des produits
transgéniques, a provoqué une explosion des superficies cultivées avec ces
nouveaux organismes. En pratique, que s’est-il passé ? Il s’est passé que
le cout de production plus faible des cultures transgéniques a provoqué une
baisse des prix du marché des produits similaires, qu’ils soient transgéniques
ou non. Donc, meme les agriculteurs qui au début ne voulaient pas cultiver des
produits transgéniques ont été contraints de le faire s’ils voulaient maintenir
le degré de revenu de l’activité agricole.
D’un point de vue de l’exploitation économique, le
détenteur du brevet pourrait se limiter à demander le paiement d’une royaltie
pour chaque kg de semence vendue, laissant la liberté de choix à l’agriculteur
à propos des diverses opportunités de vente sur le marché du produit obtenu.
Une telle somme d’argent pourrait etre vue comme une juste compensation pour
celui qui a investi dans la recherche et a réussi à obtenir une plante
caractérisée par un surplus de qualité pour l’agriculteur et le consommateur.
On peut cependant remarquer que contrairement à ce qui était souhaité,
l’imposition de royaltie sur la semence pourrait limiter le processus de
réduction des couts de production, ce qui porterait à augmenter le prix de
vente de la semence d’un taux proche de la plus grandee marge qui serait à meme
de déterminer aux agriculteurs les avantages économiques possibles pour le
cultivateur et donc pour le consommateur. Donc le brevet pourrait empecher la
réduction des prix du marché des produits alimentaires, annulant ainsi une
amplification des possibilités d’acquérir de la nourriture da la part des
classes sociales économiquement plus faibles.
Mais le détenteur du brevet pourrait aussi
faire autrement. En plus de demander le paiement d’une royaltie pour chaque kg
de semence vendue, il pourrait aussi demander une royaltie pour chaque kg de
produit obtenu et introduit sur la marché à partir de cette semence. Le brevet
dans ce cas déterminera une baisse du pouvoir contractuel de l’agriculteur, qui
dans le futur pourrait devenir un simple prestaire de main d’oeuvre et de
capital en faveur de celui qui détiendrait le brevet de telle plante ou de tel
animal. En fait, que peut-il arriver dans la réalité ? Le créateur de tel
type de tomates ou d’aubergines transgéniques pourrait enregistrer avec le meme
nom soit la nouvelle plante, soit la marque commerciale avec lauqlle le fruit
de la plante pourra ou devra etre commercialisé. Donc celui qui a breveté une
nouvelle plante, en plus d’encaisser un pourcentage sur la vente de la semence,
pourra également obtenir une royaltie sur chaque kg de produit vendu. Pour
réaliser cette stratégie il est nécessaire que le détenteur du brevet crée à un
nivreau mondial un réseau d’exclusivité, qu’il soit multiplicateur de la semence
ou commerçant pour la vente du produit, dans le but de controler l’entière
filière de production qui part de la multiplication du matériel génétique et
arrive à la vente du produit obtenu. Un processus d’intégration dans lequel
intervient une seule firme industrielle ou commerciale, qui produit ou acquiert
par un créateur les droits de multiplication de la nouvelle plante, enregistre
une marque commerciale du produit obtenu à partir de sa culture et en gère
l’entière filière. Une telle opportunité est possible aujourd’hui par le fort
processus de concentration de la demande des produits alimentaires. En
particulier les chaines de la grandes distribution sont en mesure de réaliser
de forte concentration de l’offre, qui dans l’exemple rapporté sont facilités
par la présence d’un produit légalement protégé, pour lequel il est possible de
controler assez simplement soit l’introduction sur le marché, soit la
production acheminée au consommateur, mais aussi les prévisibles et inévitables
frodes commerciales. Objectivement parlant, c’est une filière de production
efficace, dans laquelle par contre l’agriculteur et le consommateur
représentent toujours les mailles les plus faibles de la chaines. En effet, le
détenteur du brevet pourrait indiquer aux firmes intégrées les caractéristiques
qualitatives que le produit devra avoir, l’emballage à adopter mais aussi les
modalité de commercialisation. Il est évident que dans une situation de ce
type, l’agriculteur ne peut prétendre obtenir une rémunération complète de l’activité
entreprise, car beaucoup d’opérations qui caractérisent la filière sont
déterminée par celui qui détient le brevet et qui s’approprient des
compensations relatives.
Le détenteur du brevet pourrait ne pas se
contenter de demander le paiement d’une royaltie sur chaque kg de semence
vendue et pour chaque kg de produit final obtenu, il pourrait se réserver la
propriété de la production finale. En particulier, la présence d’animaux et de
plantes brevetés caractérisés par une fort avantage compétitif, pourraient
augmenter les opportunités de revenus pour celui qui en détient la propriété,
réalisant la production pour son propre compte, sur la base d’un rpport
contractuel avec l’agriculteur. Dans ce cas également se traitent des modalités
de production déjà exitentes en agriculture et qui seraient amplifiées par un
fort recours au brevet. En effet, celui qui détient le brevet ne vendrait pas
la semence sur la marchè et pourrait souscrire avec l’agriculteur un contrat de
culture dans lequel seraient indiqués les dates de semence, les modalitè de
culture et tout ce qui sert à déterminer le pocessus de production, se
reservant la propriété du produit une fois venu à maturité. Evidemment
l’agriculteur recevra une indemnité pour l’activité de prestateur, qui sera proportionnel
à l’engagement demandé en terme d’apport des facteurs de production (terre,
travail, capital). Une situation d’une telle évidence (l’agriculteur n’a aucun
pouvoir contractuel), par la présence d’un unique(ou de peu) détenteur de la
semence, associé au fait que les cultivateurs ne sont pas en mesure d’exprimerr
une unique contrepartie, les met entre eux en concurrence pour l’acquisition
des commandes de cultures. Il est facilement imaginable que dans cette
situation se déterminera une tendance vers le bas des compensations relatives
au développement de l’activité agricole, et dans le pire des cas pour notre
agriculture, celui qui possède le brevet pourrait trouver dans d’autres pays de
meilleurs condition contractuelles.
Strictement connexe à la problématique précédente
est la considération que le brevet pourrait permettre la délocalisation des
productions alimentaires de celles qui sont les traditionneles aires de
culture. La possibilité d’obtenir de nouveaux individus spécialement conçus et
réalisés pour pouvoir résister à des conditions climatiques hostiles ( par
exemple fraises résistant au froid....) déterminera la possibilité de pouvoir
réaliser la production ailleurs que dans les aires traditionnelles de
production (il y en a beaucoup dans notre pays). Une telle localisation
pourrait se produire soit dans un but (plus légitime) d’augmenter le degré
d’approvisionnement d’une région déterminée, soit ( moins légitime) pour
pouvoir promouvoir la production dans des endroits où il est possible d’avoir
des facteurs de production à cout plus bas et dans des endroits où il n’existe
pas de limitation à l’usage de telle ou telle substance chimique :
engrais, antiparasite, hormones de croissance...Les produits obtenus searient
ensuite vendus sur les marchés traditionnels (les notres). Il est clair que
dans la précédente situation il n’y aurait aucun avantage pour notre pays qui
risuerait de perdre la valeur ajoutée des productions qui ont toujours trouvé
sur notre territoire les meilleures conditions pédoclimatiques.
Le brevet d’une plante pourrait permettre aux pays
qui n’en détienne pas la propiété de réaliser des cultures proches des lieux de
marché de collecte, rendant ainsi compétitives des productions qui actuellement
sont pénalisées par les couts élevés de commercialisation, évitant dans le meme
temps les problématiques environnementales que ces productions pourraient
représenter si on les réalisait sur leur territoire.
Pour quelques productions ceci est déjà arrivé.
Que s’est-il passé ? Quelques pays, soit parce qu’ils n’ont pas de
conditions pédoclimtiques favorables, ou parce qu’ils ne seraient pas assez
compétitifs sur notre marché à cause des couts de transports élevés, sont en
train de produir sur notre territoire sur une base contractuelle, quelques
produits dont ils détiennent le brevet, ces produits au moment de la récolte
deviendront leur propriété. C’est ainsi que n’importe quel pays, meme sans
vocation de production, et à la limite sans terres agricoles disponibles,
pourrait devenir protagoniste sur le marché de l’alimentation, la production
serait réalisée dans notre pays pour un compte tiers ou alors pour le compte de
celui qui a le brevet du matériel de propagation, qui s’appopriera la valeur
ajoutée de cette production. Dans ce contexte, en relations au fait que les
produits alimentaires sont facilement remplaçables, le produit issu de la
culture pourrait devenir compétitif aussi en comparaison aux autres productions
typiques de notre pays. Si ça se fait comme ça, le consommateur pourrait
substutuer de telles productions nationnales contre ces nouveaux aliments.
Remarquons enfin, que la culture sur la base
contractuelle dans d’autres pays pourrait permettre de laisser aux autres les
problématiques environnementales qui en général sont associées à une production
agricole intensive ( érosion du sol, pollution de la nappe phréatique...)
laissant ainsi aux autres le soin de rèsoudre ces problèmes.
Les exemples précédents constituent-ils pour notre
pays un avantage ou un désavantage ? Ils s’adaptent à toutes les cultures
ou seulement à celles brevetées ? Et le consommateur aura-t-il des
avantages ou des désavantages ? Il faut répondre à ces questions avant de
faire des choix qui pourraient avoir des effets non souhaités dans notre pays.
Conclusion
En conclusion de ce qui a été exposé
précédemment, il est possible d’affirmer que le brevet sur les plantes et les
animaux transgéniques serait en mesure de boulverser le mode de production en
agriculture. Le scénario sera celui d’un secteur dans lequel l’agriculteur
perdra tout pouvoir de décision, il deviendra seulement un fournisseur de moyen
de production en faveur de celui qui détient le brevet et qui deviendra aussi
le propriétaire de l’aliment obtenu. L’aliment pourra etre obtenu n’importe où,
dans chaque partie du monde, peu importera le matériel génétique, peu importera
la technique de production ou la protection sociale.
Tout
cela impliquera la réalisation d’un grand marché mondial des produits
alimentaires, un marché où l’impératif sera de produir de tout, au prix les
plus bas possibles pour ensuite vendre le produit là où il y a des moyens
économiques pour l’acquérir.
Mais les
couts bas et la globalisation des marchés sont’ils conciliables avec la qualité
de production que tout le monde souhaite ? Est-il nécessaire d’assurer un
revenu aussi aux agriculteurs des zones désavantagées des points de vue des
couts des facteurs de porduction ? Est-ce conciliable avec le
développement des territoires ruraux ? Pourra-t-on préserver l’identité
culturelle, économique, sociale et professionnelle d’un territoire ?
Et à ces
questions il faudra fournir des réponses, afin de vérifier si dans longtemps,
les OT et le processus de globalisation des marché pourront repésenter pour
l’agriculture de notre pays une opportunité ou au contraire quelque chose de
dangereux, qui pourrait avoir des effets néfastes pour le bien etre de notre
société.
Les
opportunités sont liées esclusivement à la possibilité augmenter les
exportaions vers les autres pays consommateurs. A ce propos il faut remarquer
que les prix de notre production, sont en général supérieurs à ceux des
produits du marché mondial.
Relativement
à la cause transgénique, et pour tout ce qui concerne l’agriculture de notre
pays il faut noter que :
-
Il est illusoire de penser pouvoir rivaliser
avec les autres aires de production, avec les memes produits sur la base des
bas couts de production et des bas prix de vente sur le marché.
-
Il faudra différencier notre offre (les
produits et ls modes de production) afin de permettre au consommateur un choix
de conscience
-
Il faudra valoriser notre pays, travaillant
surtout sur la qualité, la sécurité
alimentaire et la traçabilité, et ces éléments pourront apporter une
valeur ajoutée à notre agriculture.